Le Journal de Montréal

ON N’A PLUS LES CRÈMES GLACÉES QU’ON AVAIT !

Quand mes enfants ont eu l’âge de manger un cornet, j’ai fait un pacte avec eux. Dès le début du long week-end de mai, je déclare notre saison des crèmeries ouverte.

Depuis qu’ils sont tout-petits, je les emmène manger des petits sorbets de fruits (parce que plus santé). Comme tout parent gaga, j’ai des tonnes de photos de mes enfants barbouillés de sorbet fondu (qui se retrouvent assis par terre et souvent sur moi, un paquet de lingettes à côté tentant vainement de sauver les dégâts).

Autre partie de notre pacte à respecter : on ne prend qu’une toute petite boule de sorbet, même s’il faut payer plein prix, juste pour pouvoir y aller plus souvent ! L’été, on y va même parfois tous les jours de la semaine. On appelle ce rituel « se changer le goût avec une touche de sucré après nos BBQ ». Parfois, on se lâche lousse. On commande des doubles boules avec garnitures et extra coulis. Et encore aujourd’hui, ça coule partout.

SOYONS FOUS, MANGEONS DE LA CRÈME GLACÉE TOUTE LA JOURNÉE !

Cette année, on est partis en exploration. On a décidé de faire la tournée des bars laitiers. On voulait la totale ; et on a eu bien plus que ça.

Au royaume des crèmeries, il existe des types de crèmes glacées dont je ne soupçonnais pas l’existence. La plus divine est chez Bouza. Je ne m’en remets pas encore. Une crèmerie syrienne réputée pour sa crème glacée élastique. Vous avez bien lu, élastique, comme du fromage gratiné. Après plusieurs questions, j’ai compris que le secret de son élasticité ne serait pas révélé si facilement. Peu importe !

Tout est fait d’ingrédients frais. Et pour déguster cette crème glacée à la syrienne, il faut y saupoudrer des pistaches. La classique, c’est la Ashta – pistaches, la parfaite qu’on peut déguster déposée sur un cake recouvert de fromage dans le sirop. Je n’ai jamais mangé de dessert aussi bon. J’en veux à mon prochain anniversaire ! On a aussi été renversés par les parfums de pétales de roses, par la végétalienne aux cerises et ma fille, elle, par la Oreo.

LE POUVOIR DE LA CRÈME GLACÉE

Ensuite, direction boulevard Saint-Laurent pour deux arrêts. D’abord chez Zetti’s. J’aurais tout commandé ! C’est la place à bonbons glacés de rêve. Devinez qui a pris le milkshake aux Oreo avec un gâteau brownie sur le dessus? Pour ma fille ! Moi, j’ai pris le cornet de gaufre gonflée avec crème glacée à la vanille, caramel et guimauve. Pour mon fils, un pot de crème glacée aux pêches. La gaufre cornet a remporté la palme. À chaque bouchée, on s’échangeait nos choix, ne sachant plus où donner de la tête, complètement heureux.

Un peu plus haut, toujours sur la Main, une dernière dégustation chez Gaufres et Glaces Plateau. Encore des gaufres gonflées ? Impossible de résister à celle aux Oreo, vous savez pour qui ! Et pour mon joueur de foot brûleur de calories constant, deux saveurs mamamia : une gaufre gonflée (évidemment) au chocolat avec brisures et une gaufre gobelet trempée dans le chocolat avec une belle molle et décorations à gâteaux arc-en-ciel pour moi. Avec des heures de fermeture à minuit, une prochaine fois, ce sera après un concert à la Place des Festivals, une marche sur la Main et un arrêt pour troquer la poutine de fin de soirée par une crème glacée fofolle.

AUTOUR DE LA TABLE

fr-ca

2023-05-27T07:00:00.0000000Z

2023-05-27T07:00:00.0000000Z

https://jdm.pressreader.com/article/281998971830052

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