Le Journal de Montréal

« Les gens ont besoin de ralentir »

CÉDRIC BÉLANGER

Parole de Sylvain Cossette, il ne suffit pas de monter sur scène avec une guitare et de chanter un vieux succès des Beatles pour que les salles se remplissent et que l’argent rentre. Un spectacle nostalgique réussi, c’est beaucoup de travail et d’investissements.

« Quand j’ai eu du succès avec le spectacle 70s, beaucoup d’artistes que je connais très bien sont venus me voir pour me dire : avoir su qu’on pouvait attirer autant de monde et vendre des disques, nous aussi on aurait fait ça », se souvient Sylvain Cossette.

Sa réponse : « Si tu es capable de chanter pendant deux heures et demie de temps puis de revenir au rappel faire Bohemian Rhapsody, pourquoi tu le fais pas ? » Dans son souci d’offrir la meilleure expérience possible aux nostalgiques, Sylvain Cossette ne lésine sur rien. Son spectacle renferme un bloc de chansons des Beatles ? Il achète à ses musiciens des instruments identiques à ceux qu’utilisaient les Fab Four afin de recréer le plus fidèlement leur son.

« Je vais faire un spectacle avec des chansons difficiles à chanter et mettre la barre très haute au niveau de la mise en scène, je vais t’amener un éclairage de fou, je vais arriver avec un camion de 54 pieds. Je vais investir pour te donner un beau show. »

La réponse est sans équivoque. Depuis une quinzaine d’années, Sylvain Cossette a donné des centaines de représentations de ses spectacles 70s, 80s, 90s et Live. À ses yeux, la nostalgie est nécessaire et fait du bien au monde.

« La vie va tellement vite que les gens ont besoin de ralentir parfois et de se souvenir quand ils ont acheté leur premier char ou embrassé leur première blonde. Il y a un million d’histoires et d’anecdotes reliées aux chansons que je fais. »

WEEKEND

fr-ca

2022-11-26T08:00:00.0000000Z

2022-11-26T08:00:00.0000000Z

https://jdm.pressreader.com/article/281633899246280

Quebecor Media