Le Journal de Montréal

JAMAIS LOIN DU RÊVE

Déconstruire la musique pour mieux construire de nouvelles pièces : c’est l’idée derrière ce deuxième album instrumental de Louis-Étienne Santais (Ghostly Kisses, Fjord).

Quand elles ne sont pas presque dépouillées, les notes fébriles, trépidantes, douces, parfois songeuses, jamais trop loin du rêve, de (De)construction courent et divaguent joliment, même, sur de riches couches de sons organiques et électroniques. À l’hon? neur Le piano, bien sûr, qui sert d’assise à de réjouissantes idées, comme une minimaliste reprise d’Enjoy The Silence de Depeche Mode où on entend les craquements de l’instrument ; un duo piano-violon en hommage au réalisateur d’animation japonaise Hayao Miyazakii sur Kawa No Kami avec Margaux Sauvé, sa comparse de Ghostly Kisses ; et des envolées orchestrales sur la pièce finale Claire. Entre tout ça ? Santais a voulu se réapproprier le silence, comme pour mieux mettre en valeur les notes soigneusement choisies. Ce qui ajoute, aussi, à la sérénité qu’on peut ressentir à l’écoute de ce second effort.

– Mélissa Pelletier

MUSIQUE / WEEKEND

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2022-11-26T08:00:00.0000000Z

2022-11-26T08:00:00.0000000Z

https://jdm.pressreader.com/article/281968906695368

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