Le Journal de Montréal

GRAND FAN DE NOËL

Stéphane Rousseau n’exagère pas quand il dit qu’il adore le temps des Fêtes. L’acteur et humoriste, qu’on peut voir ces jours-ci dans la comédie romantique 23 décembre ,a même passé toute l’année avec son sapin de Noël monté dans son salon...

MAXIME DEMERS

« J’étais sur le point de le défaire en avril dernier, mais comme je jouais dans un film de Noël, j’ai changé d’idée en me disant : pourquoi ne pas le garder toute l’année ? relate Rousseau en riant. J’ai donc fait le tour du calendrier avec le sapin dans la maison. Mais j’ai quand même attendu la semaine dernière avant de recommencer à allumer les lumières… » Il va sans dire que Stéphane Rousseau ne s’est pas fait prier longtemps avant d’accepter de tenir un rôle dans 23 décembre, un film choral de Noël écrit par l’autrice India Desjardins (Le Journal d’Aurélie Laflamme) et réalisé par Miryam Bouchard (Mon cirque à moi).

« J’ai pratiquement accepté sur le coup, sans lire le scénario, confie-t-il. Quand on m’a parlé de tous les gens talentueux qui étaient déjà associés au projet, je me suis dit que je ne pouvais pas refuser cette proposition-là. Je leur ai quand même demandé de lire le scénario. Mais avant même de l’avoir terminé, je leur ai confirmé que c’était un gros oui pour moi. »

« Je suis un grand fan de Noël depuis toujours et j’aime regarder des films de Noël à chaque année avec ma blonde, ajoute-t-il en énumérant certains de ses classiques du genre préférés comme Les vacances (The Holiday), Réellement l’amour (Love Actually )ou La famille Stone (The Family Stone ).»

« Mais des vrais films de Noël comme ça, on n’en a pas beaucoup au Québec. J’aimerais ça que 23 décembre devienne un incontournable de Noël. C’est un vrai “feel good movie”, un film choral qui fait du bien. Je suis très fier d’en faire partie. »

LE PLAISIR DE JOUER

Il y a environ un an et demi, Stéphane Rousseau effectuait un retour au cinéma dans le film Sam (de Yan England) après avoir pris une longue pause de la scène et des plateaux de tournage. L’humoriste et comédien de 56 ans avait alors manifesté le désir de travailler davantage comme acteur. Son souhait a été exaucé puisqu’il enchaîne depuis les rôles au petit et au grand écran.

« C’est drôle parfois quand tu lances un truc, ça revient et ça revient vite, dit-il en souriant. J’avais envie de jouer plus et j’ai été entendu. C’est vraiment le fun. Je capote. En ce moment, j’ai du fun de tous les bords et de tous les côtés. »

En plus de jouer dans 23 décembre, Stéphane Rousseau défend le personnage du préposé aux bénéficiaires Éric Perron dans la série télé STAT. Le comédien dit avoir réfléchi longuement avant d’accepter d’embarquer dans une quotidienne qui pourrait rester à l’antenne pendant plusieurs années.

« C’est sûr que je n’ai pas décidé ça sur un coup de tête, admet-il. J’ai eu des discussions avec Fabienne [Larouche, la productrice], avec mon agente, avec ma chérie et avec moimême. Mais je me suis dit au final que c’était le genre d’opportunité qui ne se présentait pas souvent dans une vie et que je serai fou de passer àcôté.»

« COMME UNE ÉCOLE »

Si le rythme de tournage d’un feuilleton quotidien peut être parfois exigeant, Stéphane Rousseau décrit cette expérience comme « un terrain de jeu extraordinaire ».

« C’est comme une école, résumet-il. Tu as tellement d’occasions de jouer différentes émotions, à tous les jours de la semaine. Tu sors de là et tu es pratiquement invincible tellement tu accumules de l’expérience rapidement. Ça va vite, mais c’est le fun et j’ai des collègues extraordinaires qui m’ont bien accueilli. Sincèrement, j’ai énormément de plaisir, alors longue vie à STAT !»

Le film 23 décembre est présentement à l’affiche.

CINÉMA

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2022-11-26T08:00:00.0000000Z

2022-11-26T08:00:00.0000000Z

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