Un camp d’hiver presque centenaire

L’autre jour, alors que je me trouvais à Saint-Hippolyte dans les Laurentides, je reçois un courriel sur mon téléphone au sujet du Camp Bruchési, à quelques pas d’où j’étais. Drôle de hasard, tout de même.

C’était au sujet des camps d’hiver pour les enfants. Je suis allé sur-le-champ faire une visite des lieux.

UNE INSTITUTION

Presque centenaire, le Camp Bruchési aux abords du lac de l’Achigan est une véritable institution. Il a été fondé à l’origine pour aider à combattre la tuberculose chez les enfants, l’Institut Bruchési reconnaissant les vertus du plein air.

Petite parenthèse faisant sourire : Louis-José Houde y a travaillé comme moniteur en été, m’a-t-on dit, sous le pseudonyme de Goglu durant les années 90.

Doté de dortoirs, le bâtiment principal, où les enfants vont loger cet hiver, a de l’âge, mais l’essentiel des commodités y est. Dans la salle commune, un poêle à bois entouré de fauteuils apportait une douce chaleur. L’ambiance se prête à la détente au retour d’une journée en plein air.

PREMIÈRE SAISON HIVERNALE

Ayant déjà opéré durant le relâche scolaire, le Camp Bruchési ouvrira tout l’hiver ou presque. Au programme : randonnée en raquettes, glissade sur tubes, ballon-balai. Il y aura aussi une patinoire, éclairée en soirée.

Tout est prévu pour que les jeunes puissent s’amuser et décrocher des écrans, ce qui n’est pas toujours facile à gérer à la maison. Destinés aux enfants, les camps permettent aussi aux parents débordés d’avoir un peu de répit.

PLUSIEURS FORMULES

Des camps de jour sont offerts plusieurs week-ends. Ceux avec séjour vont également se dérouler certains week-ends, mais aussi durant la période des Fêtes (excluant la journée de Noël, le jour de l’An et la veille).

Comme toujours, les enfants seront accompagnés par une équipe d’animateurs. L’établissement offre la possibilité d’un accompagnement adapté aux enfants ayant des besoins spécifiques.