Le Journal de Montréal

La cité aux barques bleues

MATHIEU DUPUIS Collaboration spéciale

Après quelques jours à parcourir des centaines de kilomètres de route isolée ou de piste en plein désert, j’arrive enfin dans une ville qui me fait rêver depuis des semaines. La cité des chats, Essaouira, me séduit au premier contact. Le véhicule de marque Toyota Landcruiser, une véritable légende du hors route, demeurera stationné deux jours. Je déambule dans la médina et dépose mon sac à dos à mon riad – une demeure urbaine avec de magnifiques cours intérieures. Mon premier sujet photo, probablement ce qui distingue le plus cette ville du Maroc, est son port anciennement surnommé Port de Tombouctou. Une expérience hautement visuelle et tout aussi odorante m’attend. L’oeil est sollicité par un grand nombre de bateaux bleus. D’un point de vue olfactif, les narines sont mises à rude épreuve en raison des nombreux poissons nettoyés à même les murets de pierre. D’ailleurs, les résidus de peinture ayant servi à peindre les volets de cette ville principalement recouverte de chaux blanche, procurent une ambiance tout en nuances de bleu et blanc. Depuis deux jours, les pêcheurs d’Essaouira ne sortent pas en mer. Elle est trop agitée. Des vagues de trois mètres se fracassent sur les remparts de la médina. Pour moi, une occasion en or se présente. Les embruns salés recouvrant le port offrent une ambiance unique !

Appareil : Canon EOS RP Objectif : RF 35mm Exposition : 1/250 s à F/8 ISO : 250

WEEKEND / ÉVASION

fr-ca

2022-11-26T08:00:00.0000000Z

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https://jdm.pressreader.com/article/282553022247624

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