Le Journal de Montréal

GINA LOLLOBRIGIDA EN CINQ FILMS

Fanfan la Tulipe (1952)

1 C’est le film de cape et d’épée Fanfan la Tulipe, avec Gérard Philipe, qui marque le début de la carrière internationale de Gina Lollobrigida. Cette satire fantaisiste de Christian-Jaque obtient en 1952 à Cannes le prix de la mise en scène et attire 6,7 millions de spectateurs.

Elle rejouera avec Gérard Philipe – « un être exceptionnel qui m’a donné la main comme à une petite soeur », confiera-t-elle – dans Les Belles de nuit de René Clair.

Pain, amour et fantaisie (1953)

2 Dans Pain, amour et fantaisie du réalisateur italien Luigi Comencini, Lollobrigida va marquer toute une génération d’Italiens avant le boom des années 1960.

Cette jeune paysanne tombe amoureuse d’un policier tout en devenant la cible des avances de son chef carabinier, coureur de jupons (Vittorio De Sica).

« Ce personnage me va comme un gant », dira-t-elle des années plus tard au New York Times, affirmant qu’il s’agissait de son film préféré. « Il est plein de feu. Comme je l’étais ».

Plus fort que le diable (1953)

3 En 1953, Gina Lollobrigida fait sa première apparition hollywoodienne dans Plus fort que le diable, joyeuse parodie de film d’aventures de John Huston.

Dans un petit port de Méditerranée, puis sur un bateau en route vers l’Afrique s’affrontent des aventuriers à moitié escrocs – parmi lesquels Humphrey Bogart – pour acquérir des terres riches en uranium.

Gina Lollobrigida avait déjà tenté l’aventure hollywoodienne en 1947 : le producteur Howard Hugues, fasciné par sa plastique affolante, la fait venir à Los Angeles, la séquestre dans une chambre d’hôtel pour lui faire signer un contrat exclusif avant qu’elle ne s’éclipse.

Notre-Dame de Paris (1956)

4 Bohémienne en robe rouge, poignard ceinturé aux hanches, elle incarne l’inoubliable Esmeralda de Notre-Dame de

Paris de Jean Delannoy en 1956, aux côtés d’Anthony Quinn, grimé en effroyable Quasimodo.

Buona sera Madame Campbell (1968)

5 Dans cette comédie américaine tournée dans les studios romains de Cineccita, Gina Lollobrigida incarne une Italienne réunissant trois Américains pour déterminer lequel de ces trois GI’s est le père de sa fille devenue une jeune adulte.

Ce rôle dans le film de Melvin Franks lui vaut une nomination aux Golden Globes, son unique aux États-Unis, ainsi qu’un David di Donatello en Italie.

CINÉMA

fr-ca

2023-01-21T08:00:00.0000000Z

2023-01-21T08:00:00.0000000Z

https://jdm.pressreader.com/article/282394108568856

Quebecor Media