Le Journal de Montréal

CADENCES CONCISES ET VARIÉES

À elle seule, la pièce Miroir Baroque, première de l’album, sert de synthèse à ce qu’on retrouve ensuite sur Portraits : séduisant condensé de cadences variées et concises.

Ses diverses ambiances enchaînées en un peu plus de trois minutes annoncent l’éclectisme de ce qui va suivre. Sans s’éparpiller, Double Date With Death tâte de la ballade un brin psychédélique en préservant la cadence sur Ben là et Loin tout en explorant une veine plus dream pop sur Jouets. Amateurs de DIIV ou Beach House, prêtez l’oreille. Aucun détail n’a été laissé au hasard dans les arrangements sans que ça résulte sur un album surproduit. Le travail du très occupé Guillaume Chiasson, derrière la console, y est sans doute pour quelque chose. Et pour encore mieux aérer le tout, on introduit de courts intermèdes parfaitement dans le ton avec la pièce-titre de l’album et Vanités. Les arpèges scintillants et cristallins sur la bien nommée La fin concluent joliment cette offrande. Pas étonnant que le combo montréalais ait attiré l’attention des Inrocks et de Libération.

– Stéphane Plante

WEEKEND | MUSIQUE

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2023-03-18T07:00:00.0000000Z

2023-03-18T07:00:00.0000000Z

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