Le Journal de Montréal

Toujours pas de contacts entre Roy et le Canadien

JESSICA LAPINSKI

QUÉBEC | Patrick Roy n’a pas été approché par le Canadien dans les derniers jours, dans la foulée des changements qui se sont produits au sein de l’organisation.

Et une autre question semble désormais se poser : l’ancien gardien de but, souvent évoqué dans les rumeurs, voudrait-il occuper le poste de directeur général sous les ordres d’un président des opérations hockey ?

« Non, rien n’a changé dans les derniers jours », a fait savoir au Journal hier l’agent de l’ancien gardien de but, Neil Glasberg.

Jeudi, Glasberg avait répondu que « c’était tranquille en ce moment », lorsque notre confrère Kevin Dubé l’avait contacté pour savoir si des formations de la Ligue nationale, dont le Canadien, l’appelaient pour s’enquérir de son client. « C’est certain que d’après moi, Patrick devrait être un candidat [au poste de directeur général], a ajouté l’agent hier. Mais ce n’est pas à moi de décider, c’est à eux. »

Questionné à savoir si Roy serait intéressé à travailler sous les ordres d’un vice-président des opérations hockey, Glasberg s’est montré évasif : « C’est une bonne question. Mais je ne vais pas vous répondre. »

« PAS JUSTE MONTRÉAL »

Glasberg et Roy ont parlé au téléphone samedi soir, alors que les rumeurs du congédiement de Marc Bergevin et de l’embauche de Jeff Gorton à titre de vice-président commençaient à sortir.

« Est-ce que ça l’intéresse ? Je ne sais pas. Samedi, on trouvait ça bizarre ce qui se passait, mais il n’y avait encore rien de décidé. »

Plus tôt la semaine dernière, Glasberg avait dit que l’ancien entraîneur de l’Avalanche du Colorado était prêt à écouter le Canadien si l’occasion s’offrait à lui, mais que ce n’était pas « Montréal ou rien ».

Il avait aussi évoqué que son client était très heureux dans ses fonctions actuelles d’entraîneur-chef et de directeur général des Remparts de Québec, dans la LHJMQ.

DÉÇU POUR RUTHERFORD

Hier, Glasberg s’est montré très surpris de l’embauche de Gorton, qui compte moins d’expérience qu’un autre de ses clients, Jim Rutherford. L’ex-directeur général des Penguins de Pittsburgh, notamment, n’a pas été approché par le Canadien.

« Je remets en question l’embauche de Jeff Gorton, a affirmé Glasberg. Ce n’est pas quelqu’un qui a une longue expérience. Quelqu’un comme Jim que je représente a 15 ou 16 ans d’expérience comme directeur général. Il aurait dû être approché, il a gagné des coupes Stanley, dont certaines pendant que Marc Bergevin était en poste. »

SPORTS

fr-ca

2021-11-29T08:00:00.0000000Z

2021-11-29T08:00:00.0000000Z

https://jdm.pressreader.com/article/282896618897876

Quebecor Media