Le Journal de Montréal

Parler français serait un atout pour le jeune homme

MATHIEU BOULAY

Nick Suzuki a mentionné qu’il souhaitait apprendre le français dans les prochaines années. Une bonne chose selon les anciens joueurs du Canadien.

« C’est important qu’il puisse s’exprimer en français, a souligné Guy Carbonneau. C’est un atout. On l’a vécu dans les dernières années.

« Les temps ont changé. Avant, on prenait un francophone qui devait parler les deux langues. J’ose croire qu’avec un contrat de huit ans, il va avoir le temps d’apprendre le français. »

Son ancien coéquipier Stéphane Richer abonde dans le même sens. Il revient à l’époque où il portait les couleurs du Canadien.

« Ça serait le fun et ça lui permettrait de s’ouvrir des barrières avec les partisans ou les commanditaires, a-t-il mentionné. Je l’ai vécu avec Bob Gainey. Je l’ai aussi vécu avec Bobby Smith, Ryan Walter et Rick Green.

« D’ailleurs, lorsqu’on joue au golf avec ce dernier, il nous parle encore en français. »

BRISEBOIS LE CROIT

Patrice Brisebois a rencontré Suzuki à quelques occasions depuis son arrivée à Montréal. Il est très élogieux à son endroit. Il aime le professionnalisme et le caractère du jeune capitaine.

Il n’a aucun doute pour lui que l’attaquant va apprendre le français dans les prochaines années.

« Avec sa personnalité, ce ne sont pas seulement des paroles en l’air, indique Brisebois. C’est un jeune qui est fier. Il se présente bien et il a du charisme.

« S’il dit qu’il va apprendre le français, je suis persuadé qu’il va le faire. »

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2022-09-27T07:00:00.0000000Z

2022-09-27T07:00:00.0000000Z

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