Le Journal de Montréal

Des anciens appuient Suzuki

Il était le meilleur candidat pour le titre de capitaine du Tricolore, selon Carbonneau et Richer notamment

Mathieu Boulay MBoulayJDM mathieu.boulay@quebecormedia.com

Nick Suzuki est le bon choix pour le poste de capitaine selon quelques anciens joueurs du Canadien rencontrés, hier, lors du premier Omnium de golf Théo & Louis.

Guy Carbonneau, Stéphane Richer et Patrice Brisebois participaient à un événement caritatif organisé par l’ex- gardien José Théodore et l’humoriste, scénariste, acteur et producteur Louis Morissette.

Celui-ci permettait d’amasser des fonds pour la Fondation Véro & Louis, mais aussi pour les soins, la recherche et l’enseignement des maladies neuromusculaires du CHU Sainte-Justine et du Centre de réadaptation Marie Enfant (CRME).

Pour revenir à Suzuki, les trois anciens porte-couleurs du CH croient que le directeur général Kent Hughes et l’entraîneur-chef Martin St-Louis ont pris la bonne décision.

« Depuis que Shea Weber est parti, le Canadien n’avait pas nommé de capitaine, a souligné Guy Carbonneau. Je trouvais cela bizarre. C’est le capitaine du bateau. C’est la personne que les joueurs regardent. Ça manquait dans les dernières années.

« Ils ont vu quelque chose en Nick [Suzuki], mais il était trop jeune à ce moment-là. Il voulait le voir réagir dans différentes situations. Le moment était bon pour lui donner le poste.

« Avec ce qu’il a fait sur et à l’extérieur de la patinoire, il semble être la personne désignée. »

RESTER SOI-MÊME

Carbonneau a été cocapitaine du CH lors de la saison 1989-1990 avec Chris Chelios. Par la suite, il a occupé le poste en solo entre 1990 et 1994.

Un conseil pour Suzuki ?

« Il doit continuer à être lui-même et de ne pas avoir peur de dire ce qu’il pense à certains moments avec ses coéquipiers. On n’est pas tous pareils. À certains moments, il va devoir se lever. Il doit parler avec son coeur.

« Tu ne deviens pas capitaine du jour au lendemain. C’est quelque chose qui vient au fil du temps. »

Quant à Patrice Brisebois, il penchait du côté de Joel Edmundson pour le poste au départ.

« Si l’organisation a pris cette décision, ses dirigeants savent que c’est le bon candidat et que c’est un athlète qui se donne à 100 %. C’est lui qui va montrer son leadership.

« Je ne crois pas que Nick sera le type de personne qui va se lever dans le vestiaire. Lorsqu’il sera sur la patinoire ou dans le gymnase, il va tout donner. Par son éthique de travail, ça ne donnera pas le choix aux autres de suivre. »

« ÇA NE S’ENSEIGNE PAS »

Stéphane Richer salue également le choix des dirigeants.

« Toutes les personnes disent de lui que c’est un bon leader, a souligné le dernier marqueur de 50 buts du Canadien. Être leader, ça ne s’enseigne pas. Partout où il est passé, on dit qu’il est un gentilhomme et qu’il respecte les vétérans.

« Il a toujours gagné partout où il a passé. Il a toujours été un joueur de premier plan. L’avenir du Canadien, c’est lui. »

DES SOUVENIRS DE LECAVALIER

D’ailleurs, Richer se souvient du moment où Vincent Lecavalier avait été nommé capitaine à Tampa Bay. À cette époque, le Lightning comptait sur plusieurs vétérans avec lui, Benoit Hogue, Enrico Ciccone et Wendel Clark.

« Lors de sa première intervention dans le vestiaire, Vincent était un peu nerveux. Il ne savait pas trop quoi dire. Je me souviens que Wendel lui avait dit de se laisser aller parce que c’était son vestiaire.

« Si tu es un bon vétéran, le jeune capitaine ne se sentira pas intimidé dans le vestiaire. Je ne suis pas inquiet pour Nick à ce niveau. De plus, il ne faut pas sousestimer la présence de Martin St-Louis qui est de la nouvelle école. »

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2022-09-27T07:00:00.0000000Z

2022-09-27T07:00:00.0000000Z

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