Le Journal de Montréal

Vol à l’étalage à la… quincaillerie

Malgré les fortunes dépensées en sécurité dans les magasins, rien ne garantit que le voleur sera accusé au criminel.

C’est le cas d’un homme qu’on voit déambuler dans la quincaillerie RONA de Lachine sur les caméras de surveillance.

Il a mis dans son sac un coupe-céramique de 800 $ dans un angle mort non couvert par les caméras, avant de s’enfuir sans payer. Les policiers l’ont retrouvé, mais libéré aussitôt.

« Ça prend vraiment des preuves béton. Il faut vraiment qu’on le voie en train de prendre l’item, sortir avec sans payer, puis qu’on le retrouve avec ce même item », explique Hugo Chartier, assistant-gérant de l’établissement.

MODERNISER L’ÉTIQUETAGE

Une des solutions pour venir à bout du recel consiste à moderniser l’étiquetage des articles dès leur fabrication et à identifier les commerces qui les vendent, croit Richard Darveau, de l’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction.

« On est encore avec une technologie conçue en 1949 qui s’est répandue dans les années 70, bien connue sous le nom de code-barre. S’il y a 50 scies rondes dans 10 magasins différents, c’est le même code ».

Les quincailliers vont d’ailleurs interpeller le gouvernement du Québec dans les prochaines semaines pour qu’il les aide à contrer le vol à l’étalage.

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2023-03-24T07:00:00.0000000Z

2023-03-24T07:00:00.0000000Z

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