Le Journal de Montréal

Elle économise plus de 4000 $ en un an grâce à son budget

Emmanuelle Gril emmanuelle.gril c∫ @quebecormedia.com

Élyse, dans la mi-quarantaine, travaille comme commis de bureau. Elle est séparée et vit en appartement avec sa fille adolescente. Au printemps dernier, elle a mis sur pied un budget qui lui a permis d’économiser 4200 $ en un an !

En mars 2022, Élyse voulait reprendre le contrôle de son endettement et réduire les frais d’intérêt qu’elle payait chaque mois.

Après une rencontre avec un conseiller de la firme de syndic autorisé Jean Fortin et Associés, elle a opté pour une consolidation de dettes. Cela lui a permis de regrouper les soldes dus sur ses quatre cartes de crédit en un seul prêt personnel.

Elle pourra rembourser en trois ans ses dettes de 9300 $ et au bout du compte, elle aura économisé 6500 $ en frais d’intérêt.

« Durant la consultation, nous en avions profité pour montrer à Élyse comment élaborer un budget de départ. Il s’agit d’une première ébauche où les dépenses variables sont estimées, puis mises à l’épreuve dans la vraie vie pendant quelques mois par la suite. Cette première ébauche devrait toujours être faite à partir d’un budget en ligne, par exemple celui-ci : jeanfortin.com/budget. Ce type d’outil fait en sorte qu’on n’oublie pas de postes de dépenses et évite les erreurs de calcul », explique Pierre Fortin, syndic autorisé en insolvabilité et président de Jean Fortin, conseillers en finances personnelles.

MIEUX CONTRÔLER SES DÉPENSES PERSONNELLES

Du jour au lendemain, Élyse a pris conscience de ses dépenses et de leur impact sur son budget, et elle a commencé à y réfléchir à deux fois. Par exemple, elle annulait le repas du jeudi midi au bistrot si elle avait épuisé le montant hebdomadaire alloué à ses dépenses personnelles.

« Nous avons mis en place pour elle le bon vieux système des enveloppes de nos grands-parents », explique Pierre Fortin, qui ajoute que c’est très efficace pour les dépenses discrétionnaires qui peuvent très rapidement devenir très « élastiques »…

« Je me suis fixé un maximum de 180 $ par semaine pour l’essence, les petits achats au dépanneur, les cafés, muffins, cinéma, bouteille de vin et mes restos. Tous les dimanches, je place neuf billets de 20 $ dans une section séparée de mon porte-monnaie et si, rendu au mercredi, il n’en reste plus, c’est fini pour les dépenses jusqu’au dimanche suivant ! » illustre Élyse.

BUDGET EN TROIS ÉTAPES

Un premier budget devrait se faire en trois étapes.

Premièrement, on calcule toutes nos dépenses fixes (loyer, paiements d’auto, assurances, etc.).

Deuxièmement, on détermine et on évalue les dépenses irrégulières (pneus d’hiver, réparation de voiture, entretien de maison, etc.) et enfin on estime nos dépenses variables (nourriture, vêtements, argent de poche, cadeaux, vacances, etc.).

« C’est la troisième étape qui est la plus délicate, puisqu’une fois qu’on aura fixé un montant théorique pour la nourriture par exemple, on devra vivre avec notre budget pour vérifier qu’il passe le test de la réalité », mentionne Pierre Fortin.

Ainsi, au cours des deux premiers mois, Élyse a dû faire deux ajustements, car ses premières estimations ne reflétaient pas tout à fait le coût réel. Ensuite, elle s’en est tenue strictement à son plan budgétaire, sans avoir eu l’impression de se priver.

Dernièrement, quelle ne fut pas sa surprise de constater qu’elle avait réalisé de substantielles économies d’environ 350 $ par mois sans vraiment réduire sa qualité de vie ! Sur un an, cela représente 4200 $ qu’elle a pu utiliser pour constituer un fonds d’urgence. Une belle réussite qui l’a encouragée à poursuivre ses efforts et à rester sur la bonne voie.

ARGENT

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2023-03-24T07:00:00.0000000Z

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